Le STRESS

 
Le stress est indispensable à la vie, l’absence de stress c’est la mort …
Le mot “stress” est apparu autour des années 40, il est utilisé en physique ou en mécanique et signifie force, poids, tension, charge ou effort, de racine latine “Stingere” = rendre raide, serrer, presser.
Au 17ème siècle, il signifie “état de détresse” et renvoie à l’idée d’oppression, de privation, de dureté de la vie.
Au 18ème siècle il prend une connotation contemporaine en renvoyant à une force, une pression, une contrainte.
C’est vers les années 70 qu’apparaissent les premières études sur la dimension psychologique du stress.
Le stress a été défini scientifiquement par le Professeur Hans SELYE de Montréal en 1950 sous le nom de “Syndrome Général d’Adaptation” ou S.G.A., c’est la réponse de l’organisme face aux agressions auxquelles il est exposé, indépendamment de la nature et de la cause de l’agression.
Il existe 2 formes de stress :
l’eustress, stress positif, entrainant des états positifs, constructifs, bénéfiques pour l’organisme ; quand le niveau de tension est adapté à la situation ou à l’action on dit qu’il est bénéfique,
– le distress, si le stress est trop intense, il provoque les effets inverses, on parle alors de “mauvais” stress ;  il entraîne des déviations physiologiques, psychologiques et comportementales du fonctionnement sain.
On peut le définir comme une difficulté d’adaptation, et au-delà, un déséquilibre entre la perception qu’un individu a des contraintes que lui impose son environnement et la perception qu’il a de ses propres ressources pour y faire face.
C’est une réponse naturelle à un stimulus extérieur ou intérieur qui agresse notre cerveau et notre corps.
A l’origine, il correspond à un mécanisme de défense de l’organisme destiné à lutter contre les agressions et à affronter les situations nouvelles …
Nos ancêtres Homo sapiens, pour qui le danger était avant tout une menace vitale (animaux, ennemis, climat …), s’adaptaient à leur environnement et survivaient grâce à lui. Pour eux, la phase d’alarme que nous appelons “stress” leur permettaient de se préparer à la fuite ou au combat afin d’éviter un danger ou une menace. Face à une agression extérieure, l’organisme mobilise ses ressources : il peut se battre ou fuir, et dépense ainsi physiquement l’énergie qu’il a accumulée dans un premier temps, pour retrouver ensuite son équilibre.
Il est important de comprendre que c’est l’émotion générée par la situation qui crée le stress, pas la situation elle-même. Deux personnes différentes ne percevront pas la même situation de la façon identique.
Le stress est SUBJECTIF !  L’expérience de chacun, l’éducation, les parcours de vie, les événements vécus influencent notre perception du stress et de ce qui est stressant ainsi que notre façon d’y faire face ou pas.
«Ce qui est important n’est pas ce qui nous arrive, mais la manière dont en le prend»  Hans Selye
Se dégage la notion de stress objectif/stress perçu. Alors que le stress objectif est considéré à partir d’agents stressants externes, définis comme facteurs déclenchants, le stress perçu est lié à l’évaluation qu’en fait chacun en tant que menace ou défi pour lui-même à partir des émotions provoquées par la situation.
Le stress perçu est influencé par deux types de facteurs :
– des facteurs personnels émotionnels comme l’affectivité, l’anxiété, la culpabilité, le manque de confiance en soi, …
– des facteurs situationnels comme l’imprévisibilité, l’ambiguïté ou l’incontrôlabilité de l’événement.
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